Le Jazz Rap, 3 décennies d'histoire et çà continue (Partie 1)
Bienvenue dans le monde fascinant du Jazz Rap, un sous-genre unique de la musique rap qui captive une communauté d'auditeurs depuis les années 90 jusqu'à aujourd'hui.
Évolution du Jazz Rap dans les années 2000
Alors que le Jazz Rap gagnait en popularité dans les années 1990, il a également connu une évolution significative dans les années 2000. Les artistes ont continué à expérimenter et à repousser les limites du genre, en incorporant de nouvelles influences musicales et en collaborant avec des musiciens de différents horizons.
Un exemple de cette évolution est l'album "Like Water for Chocolate" du rappeur Common, sorti en 2000 (Pesonnellement, un album dans mon Top 20 des meilleurs albums de HipHop qui soit). Sur cet album, Common a travaillé avec des producteurs tels que J Dilla et l’équipe surnommée SoulQuarians, donnant à son sonune esthétique jazz unique. Les échantillons de jazz et les arrangements sophistiqués ont permis à l'album de se démarquer et d'influencer de nombreux artistes Jazz Rap à venir (dont moi-même indéniablement).
Une autre évolution notable dans les années 2000 a été l'émergence du néo-soul, un genre musical qui combine des éléments de soul, de R&B et de jazz. Des artistes tels que Erykah Badu, D'Angelo et Jill Scott ont été à l'avant-garde de ce mouvement.
Le Jazz Rap a également trouvé un écho dans la scène underground: Madlib, J Dilla et Flying Lotus nous ont livré des productions audacieuses et innovantes contribuant à étendre la portée du Jazz Rap ainsi qu’à inspirer une nouvelle génération d'artistes à suivre.
PLAYLIST VIDEO DE L’ARTICLE
A PROPOS DE L’AUTEUR
Sol’e (lire Soli) Le Jazzy Rapper est un fan de musique avant d’être lui même créateur. Il souhaite rassembler une communauté de fans comme lui qui vibe sur ce type de musique.
Vous pouvez suivre SOL’E (sur les réseaux et le plateformes de musique), par ici
Tendances et innovations modernes dans Le Jazz Rap
Alors que nous entrons dans la deuxième décennie du XXIe siècle, le Jazz Rap continue d'évoluer et de se réinventer. Les artistes modernes qui l’ont embrassé restent fidèles aux racines du genre tout en étant résolument tourné vers l'avenir.
Un exemple de cette évolution est l'utilisation de l'autotune (j’ai dit çà parce que c’est l’effet le plus “connu”) et d'autres effets vocaux pour créer des atmosphères sonores uniques. Des artistes comme Kendrick Lamar, Anderson .Paak et Thundercat ont incorporé ces techniques dans leurs morceaux. Peu nombreux sont ceux qui savent que par deux fois des albums de Kendrick Lamar primés de Grammy sont des albums de Jazz Rap ( Damn - How to Pimp a Butterfly).
Une autre tendance moderne que l’on retrouve dans le Jazz Rap est l'utilisation de collaborations avec des musiciens de différents horizons. Noté le nom de ces artistes : Robert Glasper, Kamasi Washington et Terrace Martin, des artistes Jazz de la nouvelle génération qui font le pont avec le Rap et d’autres genres musicaux. Normal, ils viennent souvent de milieux sociaux identiques, donc les rappeurs sont leurs voisins, amis d’enfance.
Et pour ne pas parler uniquement des états-unis, le mouvement Jazz Rap s’est étendu. Je parlerai de la France (qui est ma 2e source d’influences), là, des artistes tels qu’ Oxmo Puccino et Hocus Pocus ont été salués pour leur utilisation innovante du Jazz Rap, apportant une nouvelle perspective à ce genre musical. Mc Solaar ayant été un pionnier, il fait notamment une apparition “historique” sur l’un des premiers albums du genre Jazz Ma Tazz Vol.1 sur le titre : Le Bien, Le Mal.
Ok. On ne va pas faire plus long pour aujourd’hui. Je garde la fin pour la 3e et dernière partie.
Ca vous tente d’être notifié des prochains articles ? Parce que c’est possible.
Renseignez votre email pour rejoindre la liste et la communauté Jazz Meets Hip Hop.
Le groupe A Tribe Called Quest composé entre autres de Q-tip, Phife Dawg