Ce que vous ne savez surement pas du Jazz Hip Hop? - Pionniers à Nowadays
“Banalisons le Jazz et ses musiques dérivées auprès des jeunes générations.”
L’HERITAGE
JAZZ MA TAZZ
A la découverte du Jazz Hip Hop
Ma mission : créer une expérience musicale unique qui combine le meilleur du Jazz et du Hip Hop.
Hello, je suis le Jazzy Rapper et j’écris ces articles sur les pionniers et les pratiquants du Jazzy Hip Hop. Le Jazzy Hip Hop est mon style musical privilégié. Découvrez avec moi quelques artistes qui m’ont inspiré ou qui sont à l’origine de son expansion à l’ère actuelle.
Cette page est mise à jour fréquemment. Vous retrouvez les nouveaux artistes introduits en haut.
Nous en sommes au # 9.
Les précédents artistes étaient : J Dilla, Al Jarreau, Alfa Mist, Common, Mc Solaar, Guru, Sol’e et Ella Fitgerald.
Il m’est difficile de parler du prochain artiste parce que dans ma chronologie, il ne devait pas venir si tôt. Je pensais même plutôt aborder son groupe que lui individuellement. Mais est survenu la nouvelle de son départ et passé le choc immédiat, voici le besoin de lui rendre hommage. C’est le 03 Mars prochain qu’est prévu la réédition des albums de son groupe après une longue bataille gagnée face à Tommy Boy Records. C’était le jour de fête prévu, mais le Grand Architecte en a prévu différemment. Aujourd’hui, notre série “ Pairs et Pionniers” fait honneur à
L’artiste #9 : Trugoy The Dove de De La Soul
Trugoy doit son nom d’artiste de sa nourriture préféré : le yaourt – en anglais Yogurt. Epelez le mot à l’envers et vous avez Trugoy.
Trugoy, aka the Dove, à l’état civil Dave Jolicoeur, était un rappeur influent et un tiers du trio rap De La Soul. Sa carrière s'est étendue sur plus de trois décennies (88 à 2023), et sa musique a touché la vie de millions de personnes à travers le monde, dont je fais parti.
Trugoy était un artiste qui a embrassé la positivité, la créativité et la collaboration, créant un héritage durable source d’inspiration pour des générations de fans et de collègues artistes. Après des débuts modestes dans le Queens, à New York, Trugoy devient une figure aimée et respectée de la communauté hip-hop, appréciée pour ses paroles réfléchies, son style unique et sa passion pour la création musicale. C’est malheureusement l’annonce de son décès semaine dernière qui me pousse à parler de lui individuellement aujourd’hui pour célébrer sa vie.
J’ai donc écrit un article plus long pour les plus passionnés, vous pouvez le lire en intégralité sur ma page Patreon
Fin de la section Trugoy, continuez la lecture pour les artistes 1 à 8.
Lorsque l’on écoute des artistes tel que Common ( abordé plus loin), que l’on est un beatmaker influencé par le Jazz, il y a certaines personnes que l’on retrouve forcément dans nos lectures et recherche. Parmi elles, l’artiste, sujet de mon article aujourd’hui. Mon premier contact lui, je l’ai eu en écoutant les albums du groupe Slum Village. Je fus entre autres frappés par la qualité des musiques et surtout un touché, un rythme que l’on ne trouvait pas ailleurs ( malgré ma petite culture musicale). A cette époque, en 2002, les CDs étaient encore de mise. Heureusement donc, j’ai pu prendre le livret de l’album et rendre ses honneurs à …
L’artiste #8 : J Dilla (Etat civil : James Yancey 1974 - 2006)
Comment ne pas apprécier le génie de J Dilla quand on voit son influence des décennies après sa mort sur les plus grands artistes d’aujourd’hui ?
En musique, les révolutions se répandent comme des vagues. J Dilla en fit une dans son utilisation unique et originale de la MPC ( boite à rythme de la marque AKAI - on en parlera un de ce jours).
Avec ses productions avant-gardistes défiant les genres, son approche innovante, je peux vous citer Kanye West, Flying Lotus, Travis Scott, Lil Uzi Vert, Lil Yachty comme les artistes d’aujourd’hui sous son influence. Je vous ai indiqué que c’est via Slum Village que je l’ai découvert oui. Mais c’est certainement pour sa contribution dans l’album “ Like Water for Chocolate” de Common que je l’ai tout simplement intronisé dans mon panthéon des producteurs.
Le sens du rythme de Dilla était inégalé, et il était capable de créer des beats qui semblaient naturels et humains. Par exemple, dans sa chanson "Workout", il utilise un motif rythmique simple qui donne l'impression qu'une personne est pompée par une machine. Il a également été l'un des premiers producteurs à utiliser le Roland TR-808 (vous savez dans la trap le 808, c’est çà), un instrument clé du hip-hop aujourd’hui qui était à l’époque surtout utilisé par les rockeurs jusqu'à ce qu’arrive son travail avec A Tribe Called Quest (Sujet d’un article prochainement). L'utilisation innovante des filtres et des effets par Dilla a contribué à créer une nouvelle esthétique dans le monde de la production hip-hop, ouvrant la voie aux artistes qui ont suivi ses traces. Ses morceaux ont également été parmi les premiers à intégrer des breaks, qui sont devenus des éléments essentiels de la production de chansons hip-hop.
En somme, il faut comprendre que dans la musique, plusieurs éléments cohabitent pour faire un ensemble. C’est un mélange complexe qui se doit d’être juste et en meme temps, l’innovation est essentielle pour éviter le sentiment de “ déjà vu”. Pour moi, Dilla est celui qui a amené l’élément sonique à un autre niveau, à savoir la chaleur, le caractère du son dans une production électronique qui en fait une pièce d’art humaine. (J’espère pouvoir mieux l’expliquer à l’oral - bientôt le podcast).
Ces lignes sont extraites d’un article plus long sur J Dilla que vous pouvez retrouver ici.
Besoin de beats, de productions ?
Fin de la section J Dilla, continuez la lecture pour les artistes 1 à 7.
Il y a un artiste dont je n’ai pas encore parlé ici et qui m’inspire beaucoup. C’est en écoutant un de ses albums et en remontant la piste des auteurs dont il s’est inspiré que je suis parvenu au Jazz man que je vous invite à découvrir aujourd’hui. Ca tombe bien, comme quoi, il n’y a pas de hasard, parce que ce Jazz man a un spectre qui va bien au delà du Jazz. Blues, Gospel, Pop, il y a touché et pas que vu les distinctions qu’il y a gagné et non des moindres, je parle de Grammy’s. Sans plus vous faire languir, je vous présente :
L’artiste #7 : Al Alwin Lopez Jarreau alias Al Jarreau
Al Jarreau est largement connu pour son chant jazz mais il était bien plus que cela. Son registre vocal et sa maîtrise de différents genres lui ont permis d'explorer un large éventail de styles
musicaux. Il était aussi à l'aise dans les improvisations de jazz complexes que dans les ballades tendres, et il pouvait s'approprier n'importe quelle chanson grâce à son style vocal unique. Sa polyvalence en tant que chanteur a fait de lui l'un des chanteurs les plus appréciés de son temps. Il a reçu de nombreux Grammy Awards, des albums d'or et de platine, et a été intronisé dans le Hollywood Walk of Fame.
Il aura été samplé plus sur au moins 77 morceaux entre autres par De La Soul, XZibit, Nas et repris au moins 111 fois.
Je cite notamment pour conclure, le morceau de Nas Jarreau of Rap (Skatt Attack) (2019), qui sample le morceau original (Round, Round, Round) Blue Rondo a La Turk de Al Jarreau (1981).
J’ai écrit un article plus élaboré sur Al Jarreau que vous pouvez retrouvez par ici.
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Fin de la section Al Jarreau. Continuez la lecture pour les artistes 1 à 6.
Les enfants de Londres ont pour la plupart le même rêve : devenir joueur de football. Quand tu es dans une ville avec autant de clubs de haut niveau, comment faire autrement ? C’est le cas de notre artiste de ce jour. Le plus jeune d’ailleurs des artistes présentés jusque-là, il est né en 1991. Je l’ai découvert lorsque j’ai reçu la programmation du festival Jazz à L’Ouest de Rennes en 2018.
L’artiste #6 : Alfa Mist
Au début de son aventure musicale était un rappeur, compositeur de Hip Hop et de Grime. C’est justement cette dernière activité qui l’a mené vers le Jazz qu’il découvre grâce au sampling. Le sampling c’est le fait de « piquer » des bouts de musique souvent sur des vinyles et les réutiliser par bout dans des compositions musicales nouvelles. On pourrait faire tout un article là-dessus prochainement.
C’est donc en faisant du mining (de la recherche) qu’il écoute un grand nombre de disques de Jazz, son oreille se fait à ce style musical et apprend à l’apprécier. En parallèle, Alfa Mist se met au piano, qu’il apprend en autodidacte. C’est le fait d’avoir vu son prof jouer le morceau « Ordinary People de John Legend ». Il ne joue plus au foot parce que son père lui a donné une condition : avoir un diplôme.
Alfa a donc suivi des études en composition musicale, couronné du sésame de surcroit du sésame réclamé par son daron. En 2015, commence son histoire discographique. Son premier projet NOCTURNE est auto-produit. Succès sur Soundcloud. L’engouement est fort. C’est justement sur cette plateforme que je le découvre via Nocturne, je fais partie de ceux qui l’ont écouté des millions de fois à l’époque. Et depuis, par une bonne gestion de sa carrière, il enchaine scènes et projet studio, toujours derrière son piano et sur des plateaux de plus en plus prestigieux.
Je voulais parler de lui aujourd’hui parce que c’est magique de voir un artiste si jeune jongler avec les codes du jazz et du Hip Hop, et recevoir ce retour favorable.
Alfa a aujourd’hui 4 albums tout aussi intéressants les uns que les autres et est parti pour être profondément ancré dans le milieu Jazz de notre siècle. Ce ne sont que les premiers chapitres de son histoire qu’il écrit, imaginez ce que cela sera s’Il lui prête longue vie.
Profitez de la playlist Jazz Meets Hip Hop pour (re)découvrir Alfa Mist ( et également Common, Guru, Mc Solaar, Sol’e et Ella Fitgerald )
Fin de la section Alfa Mist. Continuez la lecture pour les artistes 1 à 5.
Quand j’ai commencé à écouter du Rap, l’artiste que je présente aujourd’hui était déjà actif. Et aujourd’hui, il l’est toujours, il continue de sortir des albums et quand on trace le fil conducteur de ses débuts à aujourd’hui, force est de constater qu’on reste sur une droite ligne. Je n’ai pas la prétention de dire que je l’ai découvert dès son premier album. Non, en 1992, j’écoutais les albums de mon grand frère et lui il écoutait 2PAC. Ce n’est pas non plus à son 2e, ni à son 3e album que je l’ai découvert. C’est avec son 4e album que j’ai découvert le riche, prolifique, sublime artiste qu’est Common ( Sense), l’artiste #5 de notre série.
Artiste #5 : Common (Sense)
Common (Sense), clarifions son nom de scène pour commencer. Il signifie le Sens Commun, c’est l’appellation qu’a choisit Rashid Lynn mais qu’il a du écourter en Common, car un groupe musical avait déjà légalement enregistré l’appellation Common Sense.
Je suis activement sa carrière depuis 2003.
J’ai pu voir en plus de l’artiste dans différentes phases, l’acteur, l’auteur, l’activiste. En vérité, je vous le dis : Common est une grande source d’inspiration pour moi. Et tout à commencer par ce fameux 4e album ( 1 de mes vinyls collcctor) : Like Water For Chocolate. (Vous devez absolument aller écouter quelques titres sur ma playlist Jazzy Hip Hop : Pionners to nowadays )
Like Water For Chocolate est l’aboutissement d’une nouvelle phase de la vie d’artiste de Common. Pour bien comprendre le contexte, il est originaire de Chicago dans l’état d’Illinois ( au même titre que No ID, Kanye West et bien d’autres). Mais dans les années 90, le Hip Hop aux états Unis était bicéphales ( NY et LA). Donc quand il signe en major après ses 1ers albums, Common s’installe à New York où il travaille avec le SoulQuarians.
C’est là que ca devient intéressant. Au centre de ce collectif de créateurs, se trouve QuestLove ( batteur de The Roots), on y trouve également D’Angelo, J Dilla ( lui originaire de Detroit, ville pas très éloignée de Chicago). Détail important car Dilla et Common avaient une amitié qui précédait la période SoulQuarians ( rappellez vous de çà pour un prochain épisode).
En gros, le collectif SoulQuarians autour duquel orbitent Erykah Badu, Black Thought, Slum Village, c’est un véritable all stars. Et tous ses contributeurs ont apporté leur “mind” à cet album. Un Chef d’œuvre je vous dis.
Et cerises sur le gâteau (oui au pluriel), DJ Premier s’est invité à la fête. Il concocte 2 morceaux sur l’album ( 6th Sense et The Light) que vous reconnaitrez aux premières notes.
Résolument un artiste live et électronique donc polyvalent, Common a un flow posé, joueur. Il est de cette école qui a appris à la dur et donc capable de s’adapter sur les mouvances actuelles. Même si son style de prédilection est reconnaissable, difficile de se lasser d’un album de Common par les histoires qu’il y raconte, les thèmes qu’il y aborde.
Like Water For Chocolate a plus de 20 ans aujourd’hui, mais quand j’écoute cet album, j’y puisse une inspiration intarissable.
Les références Jazz y sont nombreuses, l’album est enregistré live et sa couleur le fait sentir. On ne peut pas demander à un artiste de revenir en arrière, parce que la création va de l’avant, elle ne consiste pas à se reproduire mais si jamais un tête à tête avec Common, je lui demanderai de tordre la règle.
Pas besoin de rajouter que Common est un modèle d’artiste pour moi. Et dans les bacs à la FNAC, c’est une grosse fierté d’avoir mon album dans la même catégorie que lui.
L’album Jazz Ma Tazz L’Héritage est disponible par ici en CD, MP3 et en streaming selon votre convenance.
COLLECTION
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JAZZ MEETS HIPHOP
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DISPONIBLE
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Commençons cet article par une anecdote personnelle.
Nous devions être milieu d'année 1997, nous étions en route pour mon école. Une discussion avec ma sœur de 9 ans mon ainée. Je défendais bec et ongles les membres du groupe IAM comme étant les meilleurs ambassadeurs du Rap Français. C'était mon point de vue. Le sien était que le meilleur ambassadeur était plutôt notre artiste #4, j’ai nommé MC Solaar.
Artiste 4/ MC SOLAAR
Nous n'étions pas d'accord à l'époque, choc de générations, choc d'école (du micro d'argent). Quelques décennes plus tard, aujourd'hui, avec le recul, je reste fan d'IAM mais la musique de MC Solaar a pris beaucoup de valeur à mes yeux. En tant qu'artiste francophone, je me retrouve dans ses créations. Même avant le projet Jazz Ma Tazz L'Héritage (en écoute & téléchargement par ici), j'étudiais ses œuvres, sa vie, son parcours pour comprendre comment il a développé son style.
Pour moi, MC Solaar, ce n'est pas juste l'auteur, c'est l'ensemble : la musique, les références, les mix, le mastering inclus. Pour tout vous dire, son album “Cinquième AS” fait partie de mes indétrônables ( = les albums classiques que j'écoute quand je suis en phase de création studio).
MC Solaar, c'est pour moi un pionnier du Jazz Rap, par les musiques que l'on retrouve dans ces premiers albums, et plus directement par sa participation à l'album de GURU Jazz Ma Tazz sur le titre : Le Bien, Le Mal.
J'ai appris par cœur les paroles de "Bouge de Là", " Caroline" et de bien d'autres. Et c'était mon premier rapport avec le Rap Français.
Artiste 0/ SOL’E - Jazz Ma Tazz L’Héritage
A l’origine, JazzMaTazz vol.1, le premier album de Hip Hop incorporant du Jazz Live avec un panel de JazzMen de renom. A l’orchestration, un rappeur avec une vision (on parlera de lui demain). Ce travail qu’il a abattu pour officialiser un nouveau style musical m’a influencé des décennies plus tard.
A mon tour, entouré de musiciens de Jazz, j’ai produit un spectacle dont le nom sera sans équivoque ( Jazz Meets Hip Hop).
Je suis Sol’e, alias Le Jazzy Rapper et au Sud du Sahara je suis l’un des seuls rappeurs a fusionné le Jazz et le Rap.
J’espère vous faire respirer ma créativité au travers deje vais vous faire apprécier le Jazz Hip Hop avec mon album Jazz Ma Tazz : L’Héritage.
La collection Jazz Meets Hip Hop est disponible : ALBUM MP3 | TSHIRTS
GURU - Pionnier de Jazz Ma Tazz
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GURU - Pionnier de Jazz Ma Tazz 〰️
Artiste 1 / Guru ( Jazz Ma Tazz Vol.1 )
En 1992, Keith Edward Elam alias GURU contactait Donald Byrd pour partager avec lui son désir de créer différemment : orchestrer la fusion de Jazz et de Hip Hop
A cette époque, GURU, une moitié du groupe de Hip Hop GANGSTARR était habitué aux samples de morceaux Jazz dans ses morceaux.
Cette fois-ci, il voulait de l'instrumentalisation pour son nouveau projet qui prendra le nom de Jazz Ma Tazz. C'est en 1993 que Jazz Ma Tazz Vol.1 sort officiellement. L'album change le paysage musical et donne à GURU un nouveau statut. Il tourne dorénavant dans la Jazzosphère. Suivront 3 autres volumes, le dernier étant Vol.4. La série Jazz Ma Tazz cimentera la position de GURU comme étant l'un des meilleurs rappeurs à jamais.
Jazz Ma Tazz volume 1 est reconnu comme étant le 1er album de Jazz Hip Hop expérimentant la fusion de Jazz et de Hip Hop. Beaucoup d'artistes et de groupes suivront par la suite ce trajet déblayé, Jazz Ma Tazz Vol.1 occupant pour toujours la place de pionnier.
Guru aura eu une longue carrière en tant que membre du groupe GANGSTARR avec de nombreux albums à son actif en plus des Jazz Ma Tazz. Il décède en 2010, laissant un gros impact sur la culture de part toutes les pièces d'art qu'il aura créer et partager avec le monde.
Mon album Jazz Ma Tazz : L'Héritage comme son titre l'indique s'inspire, des décennies plus tard, de ce travail de pionnier. Retrouvez le ici.
De mon amour des instrumentaux a découlé mon appréciation du Jazz. Quand j'écoute un morceau qui me plait, je fais la démarche d'en lire les crédits pour savoir qui a travaillé dessus (déformation professionnelle). C'est comme çà que j'ai appris que le morceau ROAD TO ZION de Damian Marley (featuring Nas) sample notre artiste #2.
Artiste 2 : Ella Fitgerald, diva du Jazz
Si je vous fais écouter SummerTime, nous nous rejoindrons sur la question. C'est le morceau le plus populaire d'Ella Fitgerald, repris un nombre incalculable de fois. Dans les spectacles soul, jazz, c'est un incontournable. J'aime parler des femmes parce que ce monde est macho. Plus encore quand il s'agit d'une femme noire née un peu avant 1920 aux Etats Unis, son combat était double : celui des droits civiques et celui des droits des femmes.
Grande dame du Jazz, Ella Fitgerald a produit 68 disques de 1947 à 1989. On en parle de la productivité des artistes de l'époque (alors qu’il n’y avait pas encore eu la révolution du digital) ?
Sa musique lui a également ouvert les portes des studios de cinéma. C’était une belle femme en plus d’être charismatique. Aujourd'hui, elle nous a quitté mais son héritage pour le Jazz et toutes les musiques du monde est indéniable.
Mon album Jazz Ma Tazz : L'Héritage s'inspire considérablement de son œuvre qui m'a permis d'avoir l'oreille musicale nécessaire.
Retrouvez l'album sur toutes les plateformes d’écoute.
Enregistrez cette page et à très vite pour le prochain artiste.